Reprise de ligamentoplastie a Bordeaux
UOA Hanche Genou Bordeaux-Nord
Reprise de ligamentoplastie du genou
Spécialiste du genou à Bordeaux
Votre chirurgien vous a proposé une chirurgie pour une reprise de ligamentoplastie du Croisé antérieur du genou sous arthroscopie. Afin de prendre une décision en toute connaissance de cause, vous devez être informé(e) des principes, des risques et des suites opératoires de cette intervention.
Malheureusement, votre ligamentoplastie de genou s’est rompue. Celle-ci avait été réalisé avec une greffe aux ischio-jambiers. Afin de reconstruire à nouveau votre ligament croisé, nous allons utiliser une nouvelle allogreffe. Le Dr Noailles utilise le tendon du quadriceps.
La chirurgie se pratique sous anesthésie générale le plus couramment. Une cicatrice verticale de 5/6 cm de long, centrée sur le relief du tendon quadricipital permet le prélèvement du 1/3 central du tendon quadricipital et de son attache osseuse au pôle supérieur de la patella (rotule).
Ainsi est prélevé un transplant dit « tendon-os » constitué du tiers central du tendon quadricipital puis d’une baguette osseuse rotulienne, c’est ce greffon qui va permettre de reconstruire le ligament croisé antérieur rompu.
1 Prélevement du 1/3 central du tendon quadripital – 2 Puis de son attache osseuse au pôle supérieur de la patella 3 réalisation du tunnel tibia et du tunnel fémoral – 4 passage de la greffe dans les tunnels et fixation par vis résorbables.
Le Dr Sanchez utilise le tendon patellaire prélevé de manière mini invasive.
2 cicatrices verticales de 3 cm centrées sur les insertions tibiale et patellaire du tendon patellaire permettent le prélèvement du 1/3 central de ce dernier sans léser la branche nerveuse saphène (ce qui est fréquemment le cas en cas d’incision unique « classique »).
Ainsi est prélevé le transplant « os tendon os » avec une baguette osseuse à chaque extrémité de la future greffe du LCA.
Reprise de ligamentoplastie
Chirurgie du ligament croisé antérieur à Bordeaux
Ces 2 greffes présentent les mêmes qualités biomécaniques que la greffe aux ischio jambiers.
Cependant, il s’agit d’une nouvelle chirurgie, sur un genou plus traumatisé que lors de la première chirurgie, les suites post opératoires immédiates (15 premiers jours) pourront potentiellement être plus compliquées que pour la chirurgie de première intention. La greffe étant différente, vos cicatrices le seront également.
L’intervention reste sous arthroscopie (avec caméra). De nouveaux tunnels osseux dans le fémur et le tibia au niveau des zones d’insertion du ligament croisé antérieur sont réalisés. La greffe est positionnée puis fixée dans le genou par des vis d’interférences résorbables. En fonction de ce que l’on voit sous arthroscopie, une chirurgie au niveau des ménisque est faite afin de préserver ses structures anatomiques très importante.
Quand il s’agit d’une reprise de ligamentoplastie, les épisodes d’instabilité consécutifs à la nouvelle rupture et l’âge évoluant peuvent révéler des lésions d’arthrose débutante.
En systématique, il vous sera réalisé en plus de la reconstruction du LCA une plastie de renfort antéro-externe au fascia lata ou au Droit interne, en fonction de votre chirurgie précédente.
Vous serez conduit en salle de réveil où vous serez surveillez jusqu’à votre réveil complet. Vous regagnerez votre chambre lorsque le réveil sera complet et votre douleur post opératoire considérée comme bien contrôlée.
Reprise de ligamentoplastie du genou
UOA Hanche Genou Bordeaux-Nord
Risques et complication
L’arthroscopie a la réputation d’être une intervention bénigne, mais les statistiques font état de quelques complications qui, même si elles sont rares, préoccupent constamment l’équipe médicale.
- Risques anesthésiques ils sont expliqués lors de la consultation d’anesthésie préopératoire qui est obligatoire.
- Risques liés à la mise en place du garrot pré-opératoire le garrot peut être responsable de troubles cutanés ou neurologiques locaux, habituellement régressifs.
- Risques liés à l’utilisation du matériel étant donnée la petite taille de l’instrument, il peut arriver qu’un fragment de matériel se casse dans l’articulation.
- Risques liés à la technique chirurgicale dans la littérature internationale, ont été rapportés quelques cas exceptionnels de blessure des gros vaisseaux ou des nerfs situés à proximité de l’articulation, au cours du geste opératoire. Le chirurgien connaît parfaitement ces risques.
Risques post-opératoires
- L’infection de l’articulation est très rare. Une articulation présentant, dans les jours qui suivent l’intervention, un gonflement, des signes inflammatoires et s’associant éventuellement à une fièvre, doit faire évoquer cette complication. Elle nécessite un traitement en urgence.
- La thrombose veineuse ou phlébite du membre.
- L’hémarthrose (saignement intra-articulaire) se traduit par l’apparition brutale, rapide d’un épanchement sous tension qui peut être très douloureux.
- L’algodystrophie est une réaction douloureuse et enraidissante de l’articulation, d’origine inconnue, qui peut survenir après toute intervention chirurgicale.
- Le Flessum1 est une complication fréquente en lien avec un amyotrophie du vaste interne et une contracture réflexe des ischiojambiers. Il faut travailler la récupération complète de l’extension dès le post opératoire immédiat.